Syndrome de l’imposteur & regard des autres : rester confiant(e) quand on change de voie

Tu viens d’annoncer que tu reprenais tes études ? Ou que tu allais changer complètement de voie ? Et là, d’un coup… le doute.
Non seulement tu te demandes si tu es vraiment légitime, mais en plus, tu entends (ou tu imagines) les jugements autour.
Bienvenue dans la double peine : syndrome de l’imposteur + regard des autres.

Je te rassure : c’est ultra courant. Et on va en parler sans tabou.

Ce fameux sentiment d’imposture…

Quand j’ai décidé de reprendre mes études après quelques années de vie pro, je me suis surprise à penser :

“Qui suis-je pour retourner en cours à 27 ans ?”
“Je vais être entourée de jeunes qui iront 10x plus vite que moi…”

Même si j’avais de l’expérience, même si j’étais motivée, j’avais l’impression de ne pas mériter ma place.
Le problème, c’est que ce sentiment ne repose sur rien de rationnel. C’est juste une petite voix intérieure qui te fait douter.

Dis-moi, est-ce que tu connais cette petite voix dans ta tête qui murmure : « Tu n’es pas à ta place… », « Tu n’es pas assez bon(ne)… », « Tu vas être démasqué(e)… » ? Cette voix, c’est le syndrome de l’imposteur. Et crois-moi, il adore s’incruster quand on reprend ses études.

Et le regard des autres dans tout ça ?

Tu sais, ce collègue qui te dit :

“Tu reprends les cours ? T’es sûre que ça en vaut la peine à ton âge ?”

Ou cet oncle au repas de famille :

“Encore en formation ? T’aurais pas mieux fait de bosser directement ?”

👉 Même si ces remarques ne sont pas méchantes, elles restent.
Et si on doute déjà de soi, elles peuvent appuyer là où ça fait mal.

La vérité ? Ce que pensent les autres ne définit pas ta valeur

Tu es en reconversion ? Tu changes de voie ? Tu reprends les études ?
Bravo. Il faut du courage pour sortir de sa zone de confort et choisir sa vie au lieu de la subir.

Tu n’es pas seul(e) : en 2022, 51 % des adultes de 25 à 64 ans en France ont suivi une formation, un chiffre en hausse constante. (source Insee) Cela montre que de plus en plus d’adultes osent sauter le pas, même avec des doutes.

Ce sentiment d’imposture, c’est un peu comme un bruit de fond qui revient dès qu’on sort de sa zone de confort. Et pourtant, le fait même d’avoir repris tes études prouve que tu as une motivation profonde et du courage à revendre.

Plutôt que de lister des solutions toutes faites, je préfère te parler vrai. Parce que moi aussi, je l’ai ressenti, ce doute. Dans cette salle pleine de gens plus jeunes, plus rapides, plus connectés… Je me suis demandé ce que je faisais là. Et puis j’ai compris un truc essentiel : le fait de douter ne signifie pas qu’on n’est pas à la hauteur. Ça signifie juste qu’on veut bien faire.

Ceux qui jugent n’ont pas toujours osé changer eux-mêmes. Et souvent, leurs commentaires disent plus sur leurs propres peurs que sur tes choix à toi.

Souvent, ce syndrome s’efface peu à peu à mesure qu’on avance, qu’on comprend qu’on n’est pas seul(e), qu’on échange avec d’autres, qu’on réussit des choses qu’on pensait impossibles. Et même si la petite voix revient parfois, elle perd en intensité. Parce qu’on apprend à se rappeler pourquoi on est là, ce qu’on apporte, ce qu’on vaut.

Tu as le droit de te sentir vulnérable. Mais tu as aussi le droit d’y croire. Et de te faire confiance.

En vrai : on doute tous. Mais on n’en parle pas.

Même les gens qui paraissent hyper confiants ont leurs insécurités. La différence, c’est qu’ils n’écoutent pas toujours cette petite voix qui leur dit “t’es pas à ta place”.

Moi aussi j’ai eu peur. Moi aussi j’ai eu honte d’oser changer. Le syndrome de l’imposteur ne disparaît jamais totalement. Mais on peut apprendre à vivre avec, et à ne plus le laisser nous freiner. Tu n’es pas un imposteur. Tu es quelqu’un qui ose. Et ça, c’est une vraie force.
Aujourd’hui, je peux te dire un truc : personne ne regrette d’avoir essayé. Ce qu’on regrette, c’est d’avoir laissé les autres décider à notre place.

Tu vis ce sentiment toi aussi ?

Tu peux me laisser un commentaire — je te réponds sans jugement. Parce qu’on est nombreux·ses à passer par là. Et ensemble, c’est toujours plus facile 💚

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